Pour s’ouvrir à l’avenir qu’offre sa mission, il importe de savoir lâcher prise sur son passé. Le fait de laisser aller ce qui est révolu et de mourir à ce qui est terminé permet de poursuivre sa croissance dans la voie de sa mission.
Cet article se propose de mettre l’accent sur quelques particularités de la mission (permanence, unicité, amour de soi…) afin de contrer certains obstacles à la réalisation de celle-ci.
En Jésus-Christ, Dieu révèle son amour unique pour chacun d’entre nous. Savoir que je suis porté par un amour créateur, fidèle et inébranlable change absolument tout. Savoir que je suis irremplaçable et important aux yeux de Dieu donne sens à ma vie.
Croire en Dieu et croire en soi vont ensemble. Dieu donne à chacun tout ce qu’il lui faut pour jouer le rôle qui est le sien, pour apporter la contribution qui est la sienne.
Il n’y a pas d’âge pour connaître sa mission. Comme l’affirmait Jean Cocteau : « Plus je vieillis, plus je vois que ce qui ne vieillit pas, ce sont les rêves. »
Que serait la vie humaine sans jugement, sans discernement et par conséquent sans décisions réfléchies? Quand trop de choses à la fois n’ont plus de bon sens, il faut bien s’arrêter, réévaluer, retrouver le sens de la mesure et donner plus de crédit au jugement. Notre humanisation, comme celle de notre société, est largement tributaire de la qualité de notre jugement.
Prendre conscience des diverses facettes de sa mission personnelle permet de mieux la cerner et la discerner au cœur même de son existence.
Pour découvrir leur mission, plusieurs s’attendent à recevoir une quelconque révélation ou une intuition fulgurante. S’il est vrai que certaines personnes semblent avoir reçu des signes incontournables de leur mission, pour plusieurs au contraire, la révélation de leur mission se fait plus discrète et graduelle.
Convaincu de la pertinence de la proposition chrétienne pour le monde d’aujourd’hui, Yves Burdelot nous invite à « mettre du sens dans nos démarches de chrétiens et à y mettre autant d’intelligence pour aborder les questions de la foi que nous en mettons dans la réalisation de nos professions ».
Principaux thèmes de cet article : modernité, nécessaire reformulation de la foi chrétienne, valorisation de l’existence présente, sens et reconnaissance, sens et autonomie (théonomie), notion de péché, liberté et libération.