L’être humain est appelé à opérer plusieurs passages au sein de son existence. L’Évangile l’appelle à « se retourner » et à « changer de direction », c’est-à-dire à « se convertir ». Plus particulièrement, l’être humain est appelé, de passage en passage, à la joie du don.
De tout temps, des personnes ont été dynamisées par le souffle créateur de Dieu. Une Présence silencieuse nous habite qui a le pouvoir de transformer notre caractère, d’enrayer nos peurs et de libérer nos aspirations les plus profondes.
Au centre de notre être se trouve un point vierge, intouché par le péché ou l’illusion, un point de pure vérité, un point ou étincelle qui appartient entièrement à Dieu.
Seigneur, tu ne peux changer le monde sans moi, tu provoques ma liberté, tu suscites mon engagement.
Texte de Gilbert Assemat, diocèse d’Albi.
Être disciple de Jésus, c’est vouloir, avec lui, convertir notre regard et notre cœur par passer …
Je suis le fils prodigue de la parabole qui vit « en terre lointaine » chaque fois que je cherche la consolation et l’amour inconditionnel là où ils ne peuvent être trouvés. Ma maison? c’est fondamentalement le centre de mon être, là où je peux entendre la voix qui me dit : « Tu es mon Bien-Aimé, celui qui a ma faveur ».
Réhabiliter la grâce du baptême (et par le fait même la « confirmation du baptême »), c’est reconnaître le rôle de l’Esprit-Saint dans la liberté et la vocation de tout chrétien à la responsabilité apostolique, chacun selon son charisme personnel. Chaque chrétien participe au sacerdoce du Christ et est donc pleinement responsable de l’avènement du Royaume de Dieu.
Alors que nous pourrions être tentés de penser que la « sainteté » est l’apanage de personnes qui ont fait des choix de vie assez exceptionnels, Madeleine Delbrêl nous rappelle que la vie de charité, qui est le cœur même de la vie chrétienne, est offerte à tous.
Enracinés dans le Christ, nous sommes appelés à porter beaucoup de fruit. Voici une méditation à partir de la parabole du semeur pour nous aider à vivre une vie féconde.