Avec l’allongement de l’espérance de vie et le vieillissement de la population, de plus en plus de personnes peuvent espérer vivre en santé de nombreuses années après la fin de leurs activités de subsistance. Et si ce temps des troisième et quatrième âges avait une profondeur spirituelle qui lui est propre? (André Beauchamp)
Nous devenons père de notre vrai moi par nos choix. Nous avons en nous une profonde envie de relever des défis et de nous dépasser. Fondamentalement, la liberté est au service de notre capacité d’aimer et de notre humanisation.
L’être humain n’a pas choisi d’exister, et pourtant son vécu atteste qu’il n’est pas un simple produit de l’univers car il aspire à être plus. Il trouvera satisfaction à sa quête de grandeur véritable dans la mesure où il prendra la voie du don de soi-même, à l’instar de son Créateur qui est la Générosité par excellence.
L’être humain est appelé à opérer plusieurs passages au sein de son existence. L’Évangile l’appelle à « se retourner » et à « changer de direction », c’est-à-dire à « se convertir ». Plus particulièrement, l’être humain est appelé, de passage en passage, à la joie du don.
Alors que nous pourrions être tentés de penser que la « sainteté » est l’apanage de personnes qui ont fait des choix de vie assez exceptionnels, Madeleine Delbrêl nous rappelle que la vie de charité, qui est le cœur même de la vie chrétienne, est offerte à tous.
La vie concrète nous rappelle assez vite que nos seuls efforts sont incapables à réaliser la transformation que nous désirons tant. C’est à notre capacité à nous laisser accueillir et à accueillir Dieu dont dépend notre transformation intérieure. C’est aujourd’hui que tout peut recommencer, avec l’aide du Seigneur.
Un ouvrage sur le thème fondamental de la liberté selon Maurice Zundel, maître spirituel pour notre temps. La liberté est tout à la fois, un désir, un droit et un devoir. Elle garantit l’espace nécessaire à notre accomplissement qui culmine dans le don de nous-mêmes à Dieu et aux autres.
Dans le Poème de la sainte liturgie, Maurice Zundel souligne fortement notre vocation baptismale, filiale et trinitaire.
Ce n’est que peu à peu, dans la mesure où nous nous ouvrons à la grâce de Dieu, que notre centre passe de « notre petit moi infantile qui rapporte tout à soi » à celui de Dieu qui est altruisme.