L’être humain dispose d’une faculté de choisir. Il se distingue notamment du monde animal par une volonté qui est au service d’une liberté encore plus fondamentale, celle de la liberté intérieure, celle de la liberté d’être.
Que serait la vie humaine sans jugement, sans discernement et par conséquent sans décisions réfléchies? Quand trop de choses à la fois n’ont plus de bon sens, il faut bien s’arrêter, réévaluer, retrouver le sens de la mesure et donner plus de crédit au jugement. Notre humanisation, comme celle de notre société, est largement tributaire de la qualité de notre jugement.