Enfant prodigue, fils ingrat, j’ai rompu la relation avec toi, mon Père. J’ai voulu faire ma vie tout seul, inventer mon bonheur loin de toi. Je n’avais pas compris la gratuité de ton amour qui était ma maison, ma richesse et ma vie. J’ai voulu prendre l’héritage, tout de suite, pour moi tout seul; j’ai accaparé tes dons comme un dû. (…) (Michel Hubaut)
Nous devenons père de notre vrai moi par nos choix. Nous avons en nous une profonde envie de relever des défis et de nous dépasser. Fondamentalement, la liberté est au service de notre capacité d’aimer et de notre humanisation.
Je suis le fils prodigue de la parabole qui vit « en terre lointaine » chaque fois que je cherche la consolation et l’amour inconditionnel là où ils ne peuvent être trouvés. Ma maison? c’est fondamentalement le centre de mon être, là où je peux entendre la voix qui me dit : « Tu es mon Bien-Aimé, celui qui a ma faveur ».