Se donner du temps pour la découverte

Prendre le temps de partir à la découverte des richesses enfouies en soi, c’est à coup sûr contribuer à se donner une vision plus claire de sa mission. Honorer un appel de son être, c’est libérer le rêve que l’on porte en soi, atténuant ainsi la peur qui nous empêche de prendre son envol.

Cet article est basé sur l’ouvrage À chacun sa mission (p. 119-138) que nous vous conseillons grandement.

Découvrir sa mission demande du temps et de l’investissement : une période de mûrissement est incontournable.

La recherche d’une nouvelle profession, d’un nouveau style de vie ou d’une nouvelle philosophie qui soit en accord avec les aspirations de notre être est un temps nécessairement inconfortable qui peut paraître inutile et vide, le temps que la lumière se fasse. (p. 120)

L’auteur William Bridges qui s’est intéressé aux périodes de passage a parlé de cette « zone neutre » où rien ne semble se passer… du moins en apparence.

Cette saison du cœur, que l’on pourrait comparer à l’hiver, est nécessaire et féconde.

Cette période permet d’explorer son intériorité afin de pouvoir laisser monter le grand rêve de sa vie.

Se donner du temps pour être à l’écoute de son vécu

Il ne faut pas hésiter « à en prendre un peu moins », sans fausse culpabilité, afin de se disposer à écouter les aspirations de son âme.

L’activisme et l’éparpillement sont des obstacles majeurs à la découverte de sa mission. (p. 127)

Il importe de changer de rythme (p. 123-124) :

Partir à la découverte de ce qui a été enfoui en soi

« L’ombre » est le trésor que nous avons refoulé dans notre inconscient par peur du rejet ou par peur de souffrir (pour en apprendre davantage sur le sujet, consulter l’ouvrage « Approvoiser son ombre, le côté mal aimé de soi » de Jean Monbourquette). (p. 125) 

Jean Monbourquette insiste sur le fait que notre « ombre » détient la clé de notre mission.

« L’ombre » est une partie de soi-même qui est proche du centre (Soi) de notre être. Elle reflète davantage les aspirations de notre moi profond que la persona qui pour sa part est tournée vers les attentes de notre entourage. (p. 127)

Jean Monbourquette propose une série de questions afin d’apprivoiser son « ombre » (p. 128-133) :

L’important, suite à ces quelques interrogations, est de découvrir quelques aspects « mal aimés » de son être qui pourraient être révélateurs de son identité :

Intégrer les facettes de son « ombre »

Jean Monbourquette insiste sur le fait qu’il ne faut pas être pressé pour intégrer les divers aspects de son ombre. Il s’agit de s’attarder qu’à une facette à la fois.

« Plusieurs participants qui s’adonnent à cet exercice réussissent à voir mentalement un troisième symbole intégrateur. Ils sont cependant surpris de constater que le nouveau symbole revêt souvent un caractère sacré ou religieux. Ils assistent à une création de leur Soi harmonisant les deux symboles apparemment opposés. Le troisième symbole crée habituellement en soi beaucoup de calme, de sérénité et d’harmonie. » (p. 137-138)

Pour terminer…

Prendre le temps de partir à la découverte des richesses enfouies en soi, c’est à coup sûr contribuer à se donner une vision plus claire de sa mission.

Honorer un appel de son être, c’est libérer le rêve que l’on porte en soi, atténuant ainsi la peur qui nous empêche de prendre son envol.